vendredi 31 octobre 2008
Il y a 4 ans
Edit: J'ai l'impression de retenir mon souffle jusqu'à mardi soir. L'enjeu est énorme. D'habitude, les élections américaines, c'est plutôt bonnet blanc et blanc bonnet (sans jeu de mot, évidemment), mais cette fois, c'est un nouveau chapitre d'histoire qui est sur le point de s'écrire.
jeudi 30 octobre 2008
Flo for Obama
Il doit gagner.
Fireman Thomas
Il doit bien raconter, Fireman Thomas, parce qu’Annette a tout répété, probablement mot pour mot, dans la voiture en rentrant de l’école, puis le soir, à table. Elle nous a tout expliqué, avec de grands gestes et les yeux écarquillés: les enfants ne doivent jamais, JAMAIS, jouer avec des allumettes, ni un briquet, et jamais avec une hâche non plus, “or they could get KILLED!” Son ton et ses manières nous donnaient envie de sourire, mais devant la gravité du sujet, nous nous sommes contentés d’acquiescer et de renforcer les recommandations du pompier.
Cependant, quand Annette est venue me chercher à 4 heures du mat, paniquée à l’idée de la possibilité d’un incendie dans la maison en pleine nuit, j’avais déjà moins envie de sourire… Il faut dire que Fireman Thomas avait aussi expliqué qu’en cas d’incendie à la maison, pendant la nuit, il peut arriver que les parents soient obligés de sortir de la maison, que les enfants restent seuls dans leur chambre, auquel cas les parents ne doivent absolument pas retourner dans la maison pour aller les chercher (euh, oui, moi aussi, ça me fout les boules un scénario pareil…): c’est les pompiers qui viendraient les sauver. Cette éventualité, a, je crois, été un peu traumatisante…
mercredi 29 octobre 2008
De Frankenstein à Godzilla
A presque 14 mois, confiant sur ses deux jambes, monsieur se la joue "Joe Cool, je me déplace en suçant mon pouce droit, en tenant doudou de la main gauche, les yeux fermés, même, si ça me dit". En fait, plus rien ne l’arrête (à moins qu’il ne se prenne les pieds dans doudou, qui a une fâcheuse tendance à traîner par terre). Quand il débarque dans la chambre de sa grande sœur, sa pièce préférée entre toutes, il n’épargne aucun obstacle. S’il passe à côté, tant mieux, sinon il écrabouille, sans égards, poupées, rails, peluches, et autres jouets non rangés. Et s’il piétine un livre ou un magazine, alors là, ça passe, ou ça dérape, c’est selon.
Marcher étant devenu un jeu d’enfant, Sir Thomas a récemment décidé de passer à l’étape suivante: grimper, en s'entraînant sur le bureau de sa grande sœur. Il est devenu difficile pour Annette d'y travailler, la place étant souvent prise. Le jeu de notre grimpeur en herbe consiste à s’asseoir, se lever, s’asseoir, se lever, etc..., et de temps en temps, pour épater maman, ou lui donner une petite frayeur, se mettre debout sur la chaise, avec un grand sourire et un regard coquin qui veut tout dire: “Je sais que je n’ai pas le droit, mais ça m’amuse beaucoup et j’attends de voir ce que tu vas me dire, des fois que les règles auraient changé depuis la dernière fois que j’ai essayé, il y a 2 minutes.”

Mon petit père devient donc grand et indépendant, comme il se doit. Mais, malgré tout, si je quitte la pièce dans laquelle il est en train de jouer, histoire d'aller me chercher un verre d'eau à la cuisine, il rapplique vite fait, lève ces grands yeux bruns vers moi, me tend sa petite main pour prendre la mienne, et il me ramène, de son petit pas, à mon point de départ, là, tout près de lui.
mardi 28 octobre 2008
Mystère

Je me pose la question, depuis des mois, de savoir pourquoi le montant de l'amende à payer si un automobiliste ne s'arrête pas pour laisser passer un piéton sur un passage protégé, diffère d'un coin de la ville à l'autre, et parfois même dans la même rue, comme le montrent ces deux photos. Quand j'aurai le temps, je ferai ma petite enquête, parce que, l'air de rien, ce manque de cohérence me turlupine...
dimanche 26 octobre 2008
Fall Fest (2)

Une institutrice avait aussi demandé des dons de livres usagés et offrait à chaque élève qui passait par sa classe d'en choisir un à rapporter à la maison. Annette a jeté son dévolu sur un livre d'Arthur: Arthur's teacher moves in. (J'ai un faible pour ce dessin animé, et cette histoire, en particulier, est très drôle).
Dans la classe d'à côté, était organisée une Cake Walk. Je ne connaissais pas ce jeu, apparemment un classique des fêtes d’école: il s’agit de former un cercle de 25 petits paillaissons numerotés de 1 à 25; 25 enfants à la fois y font la ronde; et quand la musique s'arrête, un numéro est tiré au sort. L'enfant qui se trouve sur le numéro gagnant remporte rien moins qu’un gâteau. Et quand je dis gâteau, c'était vraiment un gâteau entier, pas un simple cookie ou brownie. Il devait y en avoir une bonne cinquantaine à gagner. Mon Annette ne se trouvant pas sur le numéro 12 quand Thriller de Michael Jackson s'est arrêté, nous sommes reparties sans dessert...
Cette Fête de l'Automne coïncide aussi avec la Foire aux Livres qui a lieu pendant une semaine à la médiathèque. Des livres à gogo - neufs cette fois - pour tous les âges. Sympa de voir tant d'enfants y emmener leurs parents et s'enthousiasmer devant ce grand choix de bouquins. Annette a choisi Pinkalicious, Pirates don't change diapers, et un livre de Dora, que j'ai accepté d’acheter après avoir dit non à plusieurs livres de princesses de Disney et de Barbie. Dora, c'était moindre mal...
Pour couronner le tout, et après une grosse glace à la vanille, nous avons fini cette après-midi festive en assistant au spectacle de chant organisé par la prof de musique, pour lequel Annette montait sur scène pour la première fois, avec des camarades de kindergarten. Beaucoup d’émotion et de fierté...
samedi 25 octobre 2008
Pumpkin Carving Party

Fall Fest (1)
Evidemment, quand j'ai proposé mon aide aux préparatifs, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait, ni du nouveau talent que j’allais acquérir. J'ai également découvert le monde des mamans du PTO (Parent Teacher Organization), ces mamans qui passent presque autant de temps à l'école que leurs enfants, sinon plus. J'ai d’ailleurs très vite compris la hiérarchie: d’un côté, les commandantes-en-chef, qui organisent, gèrent, donnent des ordres, remuent beaucoup, mais ne font pas grand-chose, et se parlent uniquement entre elles; de l’autre coté, les ouvrières, qui n’ont pas vraiment le temps d'être maman-parent d'élève à plein temps, qui s'exécutent au pied levé, et chuchotent entre elles, faisant, finalement, le gros du boulot. Je fais clairement partie du deuxième groupe. C'est une question de temps, et une question de choix.
L'atelier qui représentait la classe d'Annette à cette fête de l'automne s'appelait
lundi 20 octobre 2008
Bouffée d'air frais
Même brise, mais différentes saisons et promesse inverse: le printemps, l'été, le retour des beaux jours, enfin, dans l'Illinois; l'automne, l'hiver, et le retour d'un peu de fraîcheur, enfin, ici, en Floride. La "belle" saison commence à peine...
mercredi 15 octobre 2008
A l'école
Comme cela se fait beaucoup ici, j'avais proposé à la maîtresse d'Annette de l'aider dans la salle de classe. Nous avions convenu du 15 octobre, et j'y suis donc allée ce matin, de 9h05 à 11h05. Comme le papa qui avait proposé ses services hier avait fait du zèle, la pauvre Mrs. N... n'avait plus beaucoup de travaux manuels à m'attribuer. J'ai donc eu le plaisir d'assister à 2 heures de cours contre seulement une vingtaine de citrouilles cartonnées, et autant d'acorn laminés, à découper (Halloween oblige).
La matinée a commencé, comme d’habitude, par le Pledge of Allegiance. Je m'étais mise un peu en retrait pour que les enfants ne remarquent pas que je ne mettais ni la main sur le cœur ni ne récitait le serment au drapeau américain. Je ne suis pas américaine, et même si je l’étais, je ne suis pas sûre que je me joindrais à cette tradition.
Les deux heures ont passé très vite. Je me suis régalée à observer les petits, leurs comportements, leurs façons d'agir entre eux et avec leur institutrice, de faire attention (ou non), de rêver, de faire le singe sur leur chaise, de parler si bas pendant leur présentation que même l’instit ne pouvait vraiment entendre ce qu’ils disaient, ou au contraire bien fort avec beaucoup d’assurance.
Les choses qui m'ont marquée sont les suivantes:
-Une institutrice pleine d'enthousiasme, très attentionnée et douce, mais qui sait faire régner le calme et l'ordre (enfin, un ordre quand même bien différent de l'ordre que j'ai connu en
-Des enfants de 5-6 ans qui réussissent, pour la plupart, à rester concentrés pendant 2 heures d’affilée. Chapeau!
-Une série d'activités qui permettent d'apprendre tout en incitant une participation de tous à tout moment, et beaucoup de travail en groupe(s).
-Une pédagogie dynamique qui permet aux enfants de se déplacer souvent, mais avec des techniques qui permettent le mouvement d'une façon ordonnée.
-Un certain degré d’autonomie donné aux petits: par exemple, un exercice écrit de lecture / écriture, à faire seul, là où on veut dans la salle (sur une chaise, par terre, etc - n'importe où, sauf à une table, et encore moins à sa place). Certains ont fait l’exercice, en partie, en entier, ou pas du tout. La maîtresse, elle, travaillait l'orthographe avec 3 ou 4 élèves, sans vraiment surveiller si le travail se faisait ou non. A ce moment-là, c'était, je pense, soit l’occasion pour ceux qui aiment ça, de faire un exercice supplémentaire un peu plus difficile, et pour les autres, de se reposer. Bonne idée, je trouve.
mardi 14 octobre 2008
Question de nationalité
vendredi 10 octobre 2008
Offre spéciale
L'autre jour, j'ai reçu une carte postale au courrier. Une offre spéciale dans un cabinet dentaire local: contrôle, radios, et détartrage pour $59 (au lieu de $299). Ah, ah, me suis-je dit, moi qui n'ai pas d'assurance dentaire cette année pour cause de cafouillage administratif l'année dernière de la part de mon chéri pendant la période dite d'open enrollment (ces 3 semaines en octobre pendant lesquelles on choisit sa couverture sociale pour l'année à venir). J'ai donc tout de suite téléphoné et pris rendez-vous. Sur les 4 dentistes du cabinet, je suis tombée sur un prénommé Jacques Esclangon. Voilà-t-il pas que je venais de me trouver non seulement un dentiste, mais un dentiste français, en plus.
Bref, j'ai passé deux heures dans la chaise, la plupart du temps la tête en bas. L'assistante, Diana, a procédé à une série de radios, une évaluation, dent par dent, des gencives, un détartrage style "je n'ai jamais eu les dents si propres," puis a eu lieu le contrôle par Monsieur Esclangon lui-même, et pour finir, un traitement au fluor, en prime, mais à mes frais. Comme chez le coiffeur, qui essaie toujours de vous refiler le produit miracle pour votre type de cheveux, Diana a même réussi à me vendre un dentifrice spécial dents sensibles, à appliquer le soir avant de se coucher, après le brossage avec le dentifrice de supermarché, bien inférieur.
Ce rendez-vous chez le dentiste n'était pas aussi relaxant qu'un massage ou un soin du visage, mais j'ai quand même eu l'impression de passer l'après-midi au spa pour les dents. La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas de soins à faire. Ouf. Parce que même avec une assurance, les frais dentaires restent, ici, plutôt chers.
mardi 7 octobre 2008
Démagogie
lundi 6 octobre 2008
Best of
Quelques perles de Sarah:
Maureen Dowd Sarah's Pompom Palaver
Exemple:“With the impacts of climate change, what we can do about that, as governor, I was the first governor to form a climate change subcabinet to start dealing with the impacts.”