
Le cadeau le plus lourd: le livre de recettes du magazine Sunset -- plus de 800 pages à dévorer pour mon chéri.


Et le cadeau le plus rigolo: le livre Sterling's Gold -- les fans de la série Mad Men, comme moi, apprécieront...

Hier matin, nous avons emmené Sir Thomas faire sa prise de sang annuelle avant notre rendez-vous chez l’allergologue dans 15 jours. Dans la voiture, il nous a dit: "Je vais chez le docteur… Mais je ne suis pas malade…" Nous lui avons confirmé que, non, il n’était pas malade, mais qu’il fallait quand même aller faire une petite visite, sans lui donner plus de détails. A 3 ans, nous craignions qu’il se rebiffe un peu plus que par le passé, ne serait-ce que par appréhension.
Et bien pas du tout. Une fois arrivé, il s’est assis sur les genoux de son papa, a observé la jeune femme qui préparait la seringue et les petits tubes à remplir. Il n’a pas dit un mot et n’a même pas froncé les sourcils quand l’aiguille est venue le piquer. Il a attendu patiemment, en regardant le mur dans la direction opposée. J’en étais émue tellement il était sage. A la fin, il a pu choisir son pansement: Spiderman, évidemment. Il a aussi été invité à choisir un petit jouet en guise de récompense.
Nous sommes donc repartis, Sir Thomas en tête, comme si de rien n’était, un appareil-photo sous le bras. Oh, mais pas n’importe quel appareil-photo: c’est un appareil spécial qui fait une espèce de bruit d’aspirateur et qui tire des rondelles en mousse quand on appuie sur le bouton. Parfait pour notre passionné de l’homme-araignée qui aime imaginer de multiples combats entre lui et le green goblin (qu'il prononce go-be-linne, comme si ce mot était composé de 3 syllabes)…
Nous sommes ensuite allés dans un resto belge. Un plat de moules-frites et quelques bières qui m'ont fait repenser à mes petites sorties nocturnes en famille à l'Oasis de Beauraing, de l'autre côté de la frontière...
Puis nous avons récupéré les petits qui s'amusaient comme des petits fous, et qui avaient, eux aussi, passé un bon moment.
Si, si, c’est vrai. J’ai toujours aimé ce mois qui est souvent redouté, comme influencé par son premier jour, la Toussaint, qui semble lui donner le ton - pluie, grisaille, froid, tristesse - et désavantagé par ces jours qui n’en finissent pas de raccourcir. Peut-être que j’aime ce mois parce qu’après tout, c’est le mois où je suis née, et je l’ai toujours associé à mon anniversaire, et donc pendant toute mon enfance, aux cadeaux. Où peut-être est-ce parce que la plupart des gens n’aiment pas ce mois. (Esprit contestataire, va!) Où peut-être est-ce tout simplement parce que j’ai toujours eu un petit côté casanier et que j’aime l’automne qui invite à rentrer à la maison et à se calfeutrer, en se disant "Qu’est-ce qu’il fait froid dehors, mais qu’est-ce que je suis bien ici".
Cela me rappelle qu’une fois, dans un cours de religion en 6ème ou 5ème, Madame F. nous avait demandé quelle saison nous préférions, et j’avais été la seule à répondre "l’automne". Elle m’avait demandé de justifier cette réponse qu'elle avait apparemment trouvé bizarre. Et puis je ne sais plus comment on en était arrivé à cette question, mais elle nous avait demandé à quel mois nous préférerions nous marier. Et moi j’avais répondu "novembre". Je trouvais ça très romantique, mais Madame F. avait essayé de me faire changer d’avis en me montrant tous les aspects pas bien pratiques d’un mariage célébré à cette période de l’année, qui selon elle, n’était pas aussi pleine de vie et de beauté que le printemps ou l’été. Oui, évidemment, la robe blanche bien décolletée et sans manches, ça ne rentrait pas bien dans ce cadre là, mais j’imaginais malgré tout une fête qui pourrait être adaptée à cette saison, décorée de rouge, orange et or, et une mariée emmitouflée de blanc.
Finalement, je me suis mariée en plein mois de juillet, comme tout le monde, mais n’empêche… j’aime toujours le mois de novembre. Et vous?