samedi 15 janvier 2011
Play dates
Vous vous souvenez quand vous aviez 8-9 ans et que vous enfourchiez votre vélo pour aller retrouver des copains le samedi en début d'après-midi et rentriez chez vous à temps pour le repas du soir? Moi je montais la rue de la Gare pour retrouver mes copines qui habitaient dans l'impasse suivante et nous jouions - et nous disputions un peu aussi, mais pour mieux nous réconcilier - jusqu'à ce que les cloches de l'église Saint-Brice se mettent à sonner pour la messe quotidienne de 18h30. C'était mon signal, l'heure de rentrer. Certains mercredis après-midi aussi, ou pendant les vacances, nous allions nous promener le long de la voie ferrée désaffectée ou faire des balades en vélo. Malheureusement, une telle spontanéité n'est pas possible ici, et, à moins d'avoir la chance de tomber sur une copine du même âge avec qui on s'entend bien comme voisine, la vie sociale des enfants doit être prise en charge par les parents par le biais de ce qu'on appelle ici play dates. Maintenant qu'Annette a presque 8 ans, une de mes résolutions cette année est de lui organiser davantage de play dates pour qu'elle puisse s'amuser avec des enfants de son âge en dehors du cadre de l'école. J'en ai déjà programmé deux ce mois-ci et vais essayer de me tenir à cette moyenne pendant l'année. Katie vient passer l'après-midi aujourd'hui, et la semaine prochaine, ce sera Elena.
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5 commentaires:
Ton enfance ressemble à la mienne et nous sommes partis vivre à la campagne pour que nos garçons connaissent le même genre de vie. Le village est dynamique et compte une centaine d'enfants. C'est très vivant et chaleureux. On se retrouve au terrain de jeux et au stade. Pas de rendez vous. Tout le monde se connait. En ville, ils n'auraient jamais eu cette liberté.
oui, c'est important, à moins qu'elles ne soient toutes "surbookées" par les activités extra scolaires. Le problème ici c'est qu'aucune des petites amies de Minna n'habitent à "walking distance" de nous. Mais elle a au moins deux playdates par semaine, un "sleep over"par mois, ça m'aide à connaitre les autres petites filles.
J'ai été élevée comme toi avec les mêmes souvenirs mais pour rien au monde, je ne laisserais ma fille faire la même chose à présent alors que nous habitons un village de 1000 habitants:trop peur de ce qui pourrait se passer? Avec ce fameux principe de précaution, on "pourrit" peut être les futurs souvenirs de nos enfants...mais on voit tellement d'horreurs dans les médias qu'on ne prend plus de risque.
Oh que de souvenirs ! Nous avons une chance folle, plein de copains dans la rue, et aucune playdate a organiser... j'ai horreur de ca,parce qu'ici en plus tu te farcis la mère !
Oui lâcher prise pour ses enfants et ne pas organiser leur vie... c'est terriblement complique ! Voire impossible ! Bises - Nath
@Marielle: vous avez fait le bon choix!
@Ariana: deux playdates par semaine! Et moi qui suis contente de mes 2 par mois si tout va bien... Quand Minna a-t-elle commence les sleepovers? Annette en parle, mais je ne suis pas sure qu'elle soit prete.
@Isabelle: c'est vrai que meme a la campagne, dans un petit village, il faut tout de meme rester vigilant. Je pense egalement que dans des conditions identiques a celles dans lesquelles j'ai moi-meme grandi, je ne donnerais pas autant de liberte a mes enfants. C'est dommage, je sais, mais je ne prendrais pas le risque.
@NathinPhoenix: ah oui, quand ils sont petits, il faut prendre en compte la mere aussi! Maintenant, on depose Annette, ou les parents deposent la copine chez nous, mais pour l'instant, nous n'avons organise de playdates qu'avec des petites filles dont nous connaissions aussi prealablement les parents. Pas de spontaneite complete ici non plus, parce que la copine c'est une chose, la maison dans laquelle elle vit, en est une autre. Ah, comme tu dis, Nath, c'est vraiment complique! Bises.
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