samedi 31 juillet 2010

Tooth Fairy

Ça devait arriver un jour…
Annette a perdu sa 6ème dent hier. Une dent qui ne voulait pas tomber. La nouvelle dent, déjà bien sortie, essayait de se faire une place depuis des semaines, mais la petite dent de lait s'accrochait de toutes ses forces. Hier, elle ne tenait plus que par un fil, et gênait tellement ma pauvre Annette qu'elle a voulu quitter le cours de zumba avant la fin. Le soir, son Papa l'a convaincue de le laisser voir un peu. Il a à peine tiré dessus, et la petite dent coriace a finalement cédé.
Et bien après tout ça, Annette s'est levée ce matin, et pauvre chérie, n'a rien trouvé dans le petit oreiller rose posé, la veille, sur sa table de nuit. Elle est arrivée dans notre chambre avec une mine toute triste pour nous dire que la tooth fairy n'était pas passée!!! Encore à moitié endormie, j'ai regardé mon chéri en coin. Oh, la gaffe!... Petit moment de panique pour les parents indignes... Annette était en pleurs. J'ai essayé de la réconforter en lui disant qu'il devait y avoir une explication. Je l'ai convaincue de jouer avec son petit frère pendant une minute, et en ai profité pour glisser vite fait $2 sous son oreiller. Quelques instants plus tard, je lui ai demandé si elle avait pensé à regarder sous son oreiller. "Ah,non... Je vais voir!"
Elle était tellement heureuse que la tooth fairy ne l'ait pas oubliée après tout - et moi, d'avoir rattrapé le coup...

jeudi 22 juillet 2010

Zoku

Encore un nom qui commence par Z, mais nous ne sommes plus dans le rayon danse, cette fois-ci, nous sommes dans la cuisine. Zoku est une petite machine toute simple que vous gardez au congélateur. Quand l'envie vous prend d'une glace (style glace à l’eau), vous plantez un bâtonnet dans chacune des 3 fentes que vous remplissez ensuite de jus de fruit, et en 10 minutes, vous avez de quoi rafraîchir 3 gourmands (et jusqu’à 6 en comptant 10 minutes de plus).
Je suis toujours à la recherche de gourmandises pour Sir Thomas, qui est tellement limité avec ses allergies alimentaires. Ça me fait tellement plaisir, et à lui aussi, quand il peut manger «comme les autres». Le weekend dernier, il a goûté une première popsicle parfum orange-banane-fraise, et il a adoré. Depuis, il en redemande tous les jours. Et quand il fait 35 degrés et plus dehors, difficile de lui refuser... et tout le monde en profite!

lundi 19 juillet 2010

Pause déjeuner

Le lundi, c'est entrée libre au musée qui se trouve à 2 pas du campus. J'ai décidé d'aller m'y promener chaque semaine à l'heure du déjeuner - histoire de me balader un peu (=me dégourdir les jambes), de prendre l'air (=me réchauffer, parce que la clim dans mon bureau marche à fond), et de me changer les idées (=me déscotcher de l'ordinateur et me reposer les méninges).


La collection permanente n’est pas ce que je préfère: les grands maîtres des 16ème et17ème siècles ne me passionnent pas. Heureusement, 2 tableaux d’Arcimboldo pimentent un peu la visite.



Trois expositions temporaires pour le moins éclectiques complètent la collection, mais les photos y sont interdites. J’en ai quand même pris une d’un cliché d’Atget, que j’adore, mais un des gardes m’est tout de suite tombé dessus pour me rappeler à l’ordre…


samedi 17 juillet 2010

Sir Thomas, il est comme ça

Il y a encore 10 jours, Sir Thomas ne voulait entendre parler ni de pot ni même de pull-up. C'était la couche, un point c'est tout. Et puis le weekend dernier, son papa l'a convaincu que le maillot de bain sans couche, c 'est quand même mieux, et Sir Thomas a fait 2 sorties à la plage SANS. Et depuis, finies les couches. Voilà. C'est fait. Comme ça, pif, pouf, du jour au lendemain.


Certaines d'entre vous, notamment en France, vont peut-être se dire qu'à bientôt 3 ans, il était temps qu'il s'y mette le Sir Thomas, mais l'apprentissage de la propreté chez l'enfant se fait plus tard ici...

mercredi 14 juillet 2010

9 ans

Pour beaucoup, le 14 juillet, ce sont les lampions, les bals populaires, les feux d'artifice... pour nous, c'est le souvenir d'une magnifique journée où nous nous sommes dit oui, ou plutôt "I do". C'était il y a 9 ans -- une très belle fête, simple, chaleureuse, et gourmande, comme on l'avait imaginée. Et depuis, des petits bonheurs au quotidien...

lundi 12 juillet 2010

I love Zumba

En rentrant de France, je suis passée chercher le programme des classes offertes par notre YMCA en juillet. Le calendrier change rarement, mais j'ai remarqué quelques nouveautés, dont une classe de family zumba le vendredi soir. Annette m'avait parlé à plusieurs reprises de zumba car Mrs. M., son instit, en faisait faire quelques minutes à ses élèves de temps à autre, et ça lui plaisait beaucoup. Alors je lui ai demandé si ça lui dirait de m'accompagner le vendredi soir, et la réponse ne s'est pas fait attendre: OUIIIII!!! Nous y sommes déjà allées 2 fois et je dois dire que la zumba, j'adore! Surtout à la fin de la semaine, c'est parfait: on danse sur des rythmes latins endiablés, on se dépense sur une choréographie fun et simple à suivre, on ne peut s'empêcher de sourire pendant une heure tellement l'ambiance est bonne, et on ne pense à rien d'autre. De l'exercice comme ça, ou je m'éclate avec ma fille, en plus, j'en reprends volontiers! Vivement vendredi!!!

Spice up your workout with Zumba!
Spice up your workout with Zumba!

dimanche 11 juillet 2010

Vacances d'été - Deuxième partie

Je me suis remise de la fatigue du voyage de retour et du décalage, ai repris le boulot mardi, et ai commencé un traitement antibiotique de 10 jours pour une pharyngite aiguë, particulièrement désagréable, qui m'est tombée dessus mercredi soir. Bref, je suis en pleine forme, et je retrouve avec joie ce blog et ceux sur lesquels j'aime aller me balader. Demain, une nouvelle routine se met en place. Annette commence un stage d'art de 6 semaines chez une artiste locale, et Sir Thomas retrouve le chemin de la crèche, ouverte pour une session d'été. En attendant, nous avons aussi repris une de nos habitudes préférées: nos matinées dominicales à la plage, dans une belle eau claire à 26 degrés. Nous sommes gâtés. Claire, je précise, parce que pour l'instant, heureusement, notre beau petit coin de Floride, bien que sur le golfe du Mexique, n'est pas affecté par la marée noire.

dimanche 4 juillet 2010

Le tortillard de l'Atlantique

Nous voici rentrés dans le Sunshine State. Notre voyage de retour s'est passé comme prévu - ou presque...
Il y a 2 ans, nous étions restés en rade à Londres pour cause de correspondance impossible à faire sans l'aide d'un agent de la compagnie aérienne pour vous mener directement du point A au point B au pas de course - ce que nous avions appris après coup. Le-dit agent ne nous ayant pas attendu, nous qui attendions notre poussette, et l'autre vol transatlantique du jour de US Airways ayant été annulé - et nos places vite réattribuées à des passagers de ce vol, nous avions dû rester (à nos frais!) jusqu'au lendemain au Sofitel de Gatwick, seul hôtel pouvant nous accueillir tous les 4, bébé compris - à moins de prendre un taxi, ou plutôt deux, avec nos valises, sacs-à-dos, poussette, etc.
L'année dernière, rebelote: nous avons appris à notre arrivée à Francfort que notre vol pour les Etats-Unis était... annulé, et nous avions donc dû rester à Francfort (mais aux frais de US Airways, cette fois) jusqu'au lendemain.
Cette année, vous imaginez ma joie quand le vol Amsterdam - Philadelphie était prévu à l'heure! Mais notre compagnie aérienne a quand même réussi à pimenter un peu le trajet en nous annonçant avant le décollage que nous nous arrêterions en route, à Bangor, dans le Maine, pour… faire le plein! Cette petite escale de 20-30 minutes nous a rallongé le voyage d'une bonne heure et demie. 10 heures pour faire Amsterdam - Philadelphie, ça fait quand même un peu longuet, je trouve! Enfin bon, no big deal: comme nous avions prévu de passer la nuit à Philadelphie et de finir notre voyage le lendemain, nous n'avions pas de correspondance à attraper/râter, donc pas de souci.
A l’arrivée, nous sommes allés directement à l'hôtel, après nous être fait confisquer une bonne petite pomme française oubliée dans un de nos sacs-à-dos sur lequel le petit chien renifleur des douanes a foncé sans hésiter une seconde. A l’hôtel, les enfants sont allés s’amuser dans la piscine, nous avons dîné, et hop, tout le monde au lit.
Le lendemain, nous nous sommes réveillés bien tôt, décalage horaire oblige. Nous avions tout le temps du monde pour nous préparer pour la seconde partie du voyage qui commençait par un vol Philadelphie-Charlotte. Nous sommes arrivés reposés et détendus à l'aéroport, prêts à rentrer chez nous. J'ai passé ma carte de crédit dans la petite machine qui sort les cartes d'embarquement, appuyé sur toutes les touches, pour arriver à un message m'annonçant que nous ne pouvions faire enregistrer nos bagages et recevoir nos cartes d'embarquement plus de 8 heures avant le départ. Bizarre, notre vol était prévu dans les 2 heures… Une employée de US Airways, Mary L., est venue me voir, m'a fait refaire la manip, au cas où je n'aurais pas bien suivi la première fois, et pouf, elle est tombée sur le même message, qui l'a tout autant interloquée : elle n'avait jamais vu ça avant... Elle est allée sur son ordi, a tapoté, tapoté, tapoté, fait des mines un peu inquiètes, puis nous a annoncé... que le vol Philadelphie - Charlotte était annulé. Oui, oui, annulé, je vous dis - comme d'hab, quoi.
Je ne sais pas quelle expression a pris mon visage, mais je lui ai quand même dit que ça faisait TROIS fois, 3 fois de suite, que nous restions en rade en rentrant d'Europe. Elle m'a proposé l'hôtel jusqu'au lendemain, ou un vol direct vers une destination différente, à 1h30 de chez nous. Je ne nous voyais pas passer encore toute une journée et une nuit à l'hôtel. Je lui ai demandé si la compagnie participerait à nos frais de location de voiture et la réponse a été catégorique: NON. Nous avons réfléchi et avons décidé de prendre l'autre vol malgré tout.
Pendant que Mary L. imprimait les cartes d'embarquement, je lui ai raconté les 2 derniers voyages, rappelé que ce n'est pas facile avec 2 petits, expliqué que nous avions voyagé toute la journée la veille... Je ne sais pas ce qui a fait le déclic, mais elle m'a dit qu'elle allait voir ce qu'elle pouvait faire. Coups de téléphone, discussion avec son supérieur, et résultat: US Airways nous a payé une navette qui nous a ramené de l'aéroport de substitution jusqu'à chez nous, et nous a offert 4 bons de $10 chacun pour le déjeuner à l'aéroport de Philadelphie.
Soulagée, j'ai très chaleureusement remercié cette chère Mary L. Grâce à sa bonne volonté, nous sommes arrivés à la maison comme prévu - ou presque…