dimanche 4 juillet 2010

Le tortillard de l'Atlantique

Nous voici rentrés dans le Sunshine State. Notre voyage de retour s'est passé comme prévu - ou presque...
Il y a 2 ans, nous étions restés en rade à Londres pour cause de correspondance impossible à faire sans l'aide d'un agent de la compagnie aérienne pour vous mener directement du point A au point B au pas de course - ce que nous avions appris après coup. Le-dit agent ne nous ayant pas attendu, nous qui attendions notre poussette, et l'autre vol transatlantique du jour de US Airways ayant été annulé - et nos places vite réattribuées à des passagers de ce vol, nous avions dû rester (à nos frais!) jusqu'au lendemain au Sofitel de Gatwick, seul hôtel pouvant nous accueillir tous les 4, bébé compris - à moins de prendre un taxi, ou plutôt deux, avec nos valises, sacs-à-dos, poussette, etc.
L'année dernière, rebelote: nous avons appris à notre arrivée à Francfort que notre vol pour les Etats-Unis était... annulé, et nous avions donc dû rester à Francfort (mais aux frais de US Airways, cette fois) jusqu'au lendemain.
Cette année, vous imaginez ma joie quand le vol Amsterdam - Philadelphie était prévu à l'heure! Mais notre compagnie aérienne a quand même réussi à pimenter un peu le trajet en nous annonçant avant le décollage que nous nous arrêterions en route, à Bangor, dans le Maine, pour… faire le plein! Cette petite escale de 20-30 minutes nous a rallongé le voyage d'une bonne heure et demie. 10 heures pour faire Amsterdam - Philadelphie, ça fait quand même un peu longuet, je trouve! Enfin bon, no big deal: comme nous avions prévu de passer la nuit à Philadelphie et de finir notre voyage le lendemain, nous n'avions pas de correspondance à attraper/râter, donc pas de souci.
A l’arrivée, nous sommes allés directement à l'hôtel, après nous être fait confisquer une bonne petite pomme française oubliée dans un de nos sacs-à-dos sur lequel le petit chien renifleur des douanes a foncé sans hésiter une seconde. A l’hôtel, les enfants sont allés s’amuser dans la piscine, nous avons dîné, et hop, tout le monde au lit.
Le lendemain, nous nous sommes réveillés bien tôt, décalage horaire oblige. Nous avions tout le temps du monde pour nous préparer pour la seconde partie du voyage qui commençait par un vol Philadelphie-Charlotte. Nous sommes arrivés reposés et détendus à l'aéroport, prêts à rentrer chez nous. J'ai passé ma carte de crédit dans la petite machine qui sort les cartes d'embarquement, appuyé sur toutes les touches, pour arriver à un message m'annonçant que nous ne pouvions faire enregistrer nos bagages et recevoir nos cartes d'embarquement plus de 8 heures avant le départ. Bizarre, notre vol était prévu dans les 2 heures… Une employée de US Airways, Mary L., est venue me voir, m'a fait refaire la manip, au cas où je n'aurais pas bien suivi la première fois, et pouf, elle est tombée sur le même message, qui l'a tout autant interloquée : elle n'avait jamais vu ça avant... Elle est allée sur son ordi, a tapoté, tapoté, tapoté, fait des mines un peu inquiètes, puis nous a annoncé... que le vol Philadelphie - Charlotte était annulé. Oui, oui, annulé, je vous dis - comme d'hab, quoi.
Je ne sais pas quelle expression a pris mon visage, mais je lui ai quand même dit que ça faisait TROIS fois, 3 fois de suite, que nous restions en rade en rentrant d'Europe. Elle m'a proposé l'hôtel jusqu'au lendemain, ou un vol direct vers une destination différente, à 1h30 de chez nous. Je ne nous voyais pas passer encore toute une journée et une nuit à l'hôtel. Je lui ai demandé si la compagnie participerait à nos frais de location de voiture et la réponse a été catégorique: NON. Nous avons réfléchi et avons décidé de prendre l'autre vol malgré tout.
Pendant que Mary L. imprimait les cartes d'embarquement, je lui ai raconté les 2 derniers voyages, rappelé que ce n'est pas facile avec 2 petits, expliqué que nous avions voyagé toute la journée la veille... Je ne sais pas ce qui a fait le déclic, mais elle m'a dit qu'elle allait voir ce qu'elle pouvait faire. Coups de téléphone, discussion avec son supérieur, et résultat: US Airways nous a payé une navette qui nous a ramené de l'aéroport de substitution jusqu'à chez nous, et nous a offert 4 bons de $10 chacun pour le déjeuner à l'aéroport de Philadelphie.
Soulagée, j'ai très chaleureusement remercié cette chère Mary L. Grâce à sa bonne volonté, nous sommes arrivés à la maison comme prévu - ou presque…

6 commentaires:

ariana lamento a dit…

histoire tout simplement incroyable...
Histoires, devrais-je dire...

Bon, et bien nous, on arrive en Floride le 31, EN VOITURE, donc on espère que tout ira bien...

bises

sandrine a dit…

Sur Miami on n'a jamais eu de problemes je croise les doigts, mais on prend toujours le direct. Pas de chance quand meme...:-(

Marielle a dit…

Décidément vous avez la poisse à chacun de vos voyages. Mais quelle joie de rentrer à la maison...
Bises

Lilychocolat a dit…

Fiou! Il faudrait a la limite des vacances pour recuperer du voyage retour ;-)

maud a dit…

waou mais change de compagnie ;) quelle patience c'est fou ton hisotire...

Flo a dit…

@Ariana: tant que US Airways n'a rien a faire avec votre voyage, tout devrait se passer comme prevu...
@Sandrine: il n'y a rien de tel qu'un vol direct. Pour nous, malheureusement, ce n'est pas possible. L'origine et la destination ne nous donnent pas cette option.
@Marielle: ah, ca tu l'as dit! Bises.
@Lilychocolat: absolument! D'ailleurs, je suis bien contente d'avoir eu quelques jours pour me remettre avant de reprendre le boulot.
@Maud: si seulement on pouvait changer! Mais leurs tarifs (et quand on achete 4 billets, on compte...) sont toujours meilleur marche, et de loin, que la competition.