La cour de l'école était bordée d'un côté de la Seille, en contre-bas, et de l'autre côté, de l'église Saint-Brice en contre-haut (pas sûre que ce mot existe, mais vous voyez ce que je veux dire). La cour était en forme de rectangle, avec une bande d'herbe du côté de la rivière.
A la récré, nous avions parfois le droit d'apporter un ballon pour organiser une partie de foot ou de balle au camp. Sinon, il fallait recourir aux classiques: jouer au loup ou à chat perché (bien qu'il n' y avait pas trop de quoi se percher), à l'élastique, à la corde à sauter, ou encore échanger ses auto-collants Panini malheureusement collectionnés en double ou en triple.
On pouvait aussi se servir de son imagination: jouer à Drôles de Dames avec ses copines, par exemple, chanter "Trois petits chats" en frappant des mains à toute vitesse, ou tout simplement discuter de Platini, Maradona,
Claude François
Nous n’avions pas de balançoires, toboggans, ni monkey bars, mais un gros arbre bien vieux, avec d'énormes
L'hiver venu, la petite pente gazonnée qui partait du mur de l'église pour atterir dans la cour était recouverte de neige, et nous avions tous tellement envie d'y grimper et de nous laisser glisser le plus de fois de possible avant le coup de sifflet annonçant la fin de la récré (qui retentissait toujours trop vite), mais non, c'était formellement interdit! Ah... Soupir.
Un printemps, la Seille avait, comme toujours, débordé, mais cette fois, encore plus que d'habitude. Chaque jour on espérait qu'elle monterait jusqu'au niveau de l'école qui devrait alors fermer, évidemment. Nous observions la rivière, et faisions des prédictions: "D'ici demain, c'est bon, les maîtresses auront les pieds dans l'eau".
Cette année-là, c'est passé près, mais la cour n'a pas été inondée. Les enfants qui habitaient de l'autre côté du pont, avaient la chance d' être transportés en tracteur pour pouvoir aller en classe malgré tout. Ça, au moins, c'était rigolo, mais moi, j'habitais du bon (mauvais?) côté... Pas de tour en tracteur, pas de
La récré, c'était sacré. Et ça l'est toujours, j'en suis sûre.
5 commentaires:
Nous avions en maternelle une cage à poule, et en primaire, beaucoup de trous dans la terre pour jouer aux billes.
Les maitresses fumaient leur clop en nous surveillant...
Jeux de billes à gogo, plus tard foot avec la -juste- crainte d'être choisi en dernier... Et puis, plus trop de souvenir. La mémoire a dû effacé le mauvais.
Des jeux, tout ce qu'il y avait de plus simple dans les cours de récré.Quand nous passons devant l'école Henrion de Marly, il nous semble que les enfants jouent encore comme autrefois, courent , jouent à la corde, échangent des images, etc...? mais il y a sûrement d'autres jeux ( évolution oblige). La Seille monte de temps en temps, mais ne déborde plus comme avant. Là aussi,les travaux aux alentours font que la Seille reste dans son lit, c'est presque dommage.
Ta cour de récré me renvoie dans la mienne. Il y avait la cour du bas pour les CP-CE1-CE2 et la cour du haut pour les CM1 -CM2 et nous étions pressés de rejoindre le monde des grands. La mienne était dans une cité où toutes les nationalités se mélaient sans trop de problèmes à l'époque. Nous étions au milieu des immeubles mais il restait un coin de verdure derrière la cour de récré, un grand champ de genêts où nous allions faire des parties de cache-cache.
@Ariana: nous aussi, nous avons eu notre periode billes. Quant aux instits, elles marchaient d'un bout a l'autre de la cour, aller-retour, aller-retour, aller-retour, jusqu'au coup de sifflet (sauf en cas de pluie, elles restaient a l'abri, elles).
@Yibus: ah, oui, le choix des coequipiers...
@Papi et Mami: et maintenant, il y a le cinema... qui empiete un bon petit bout de cour; mais l'ecole, elle, n'a pas change.
@Marielle: super, de pouvoir jouer a cache-cache a la recre!
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