Tout avait pourtant bien commencé. Lever à 6h15, départ de la maison à 7h45, arrivée à l’aéroport de Luxembourg à 9 heures, comme prévu, sans embouteillages ni ralentissements qui auraient pu être provoqués par des travailleurs transfrontaliers un peu à la bourre en ce lundi matin ou par des routiers en colère et mal lunés.
Mais les signes ont commencé. D’abord, j’ai remarqué que l’agent de Luxair qui enregistrait nos bagages était sur le point d’étiqueter nos valises d’un itinéraire qui les mèneraient à DPX. Après m’être assurée que je n’étais pas temporairement devenue dyslexique, je l’ai informée que le code de l’aéroport de Portland était en fait PDX… “Ah?” Et qu’elle regarde son écran, et qu’elle tapote sur le clavier, et qu’elle sorte son petit carnet: “Ah oui, PDX.” Bon, elle a réimprimé une série d’étiquettes qui devaient acheminer nos chères valises à bon port.
Une fois l’enregistrement terminé, j’ai récupéré nos cartes d’embarquement Luxembourg – Londres et vérifié que l’agent de choc de Luxair, qui s’était déjà un peu emmêlé les pinceaux avec les codes d’aéroport, m’avait bien rendu tous mes billets pour les deux étapes suivantes, Londres-Philadelphie et Philadelphie-Portland (les cartes d’embarquement pour ces deux vols étant à obtenir à Gatwick). C’est là que je me suis rendu compte qu’elle avait agraphé le billet Philadelphie-Portland de Sir Thomas à sa carte d’embarquement Luxembourg-Londres… nous aurions donc pu nous retrouver de l’autre côté de la Manche, avec un billet en moins, et un Sir Thomas ne pouvant se rendre plus loin que Philadelphie. Je suis vite allée retrouver ma copine de Luxair, qui, au vu de son erreur m’a regratifiée d’un “Ah?” avant de rectifier le problème d’un coup d’agrapheuse.
Bon, cette fois, c’était parti. Direction le contrôle des bagages à main. Et là, pour la première fois, Annette a fait sonner le détecteur de métal. Apparemment son serre-tête n’avait pas plu à la machine. Elle a beau n’avoir que 5 ans, l’agent de sécurité s’est dirigée vers elle pour l’inspecter de la tête aux pieds. Mais Annette n’avait pas DU TOUT envie que la fée sécurité s’approche d’elle et lui passe un coup de sa baguette même pas magique… J’ai donc demandé à me faire moi-même passer au crible pour lui montrer comme c’était drôle et en ajoutant que ça donnerait quelque chose à raconter à Grandpa et Grandma. A moitié convaincue, Annette s’est laissé faire, et la jeune femme de la sécurité, qui paraissait désolée, a rempli son devoir, pour la forme.
Nous sommes finalement arrivés à la porte d’embarquement, où nous n’avons attendu que quelques minutes avant de monter dans l’avion. Destination Londres-Gatwick, sur British Airways, départ à l’heure, arrivée à l’heure, et 1 h30 pour faire la correspondance. Annette et Sir Thomas en pleine forme et d’excellente humeur. Mon chéri et moi soulagés: 2 possibilités que les choses aillent de travers avaient été évitées, tout allait pour le mieux. On y croyait. (A suivre...)
Mais les signes ont commencé. D’abord, j’ai remarqué que l’agent de Luxair qui enregistrait nos bagages était sur le point d’étiqueter nos valises d’un itinéraire qui les mèneraient à DPX. Après m’être assurée que je n’étais pas temporairement devenue dyslexique, je l’ai informée que le code de l’aéroport de Portland était en fait PDX… “Ah?” Et qu’elle regarde son écran, et qu’elle tapote sur le clavier, et qu’elle sorte son petit carnet: “Ah oui, PDX.” Bon, elle a réimprimé une série d’étiquettes qui devaient acheminer nos chères valises à bon port.
Une fois l’enregistrement terminé, j’ai récupéré nos cartes d’embarquement Luxembourg – Londres et vérifié que l’agent de choc de Luxair, qui s’était déjà un peu emmêlé les pinceaux avec les codes d’aéroport, m’avait bien rendu tous mes billets pour les deux étapes suivantes, Londres-Philadelphie et Philadelphie-Portland (les cartes d’embarquement pour ces deux vols étant à obtenir à Gatwick). C’est là que je me suis rendu compte qu’elle avait agraphé le billet Philadelphie-Portland de Sir Thomas à sa carte d’embarquement Luxembourg-Londres… nous aurions donc pu nous retrouver de l’autre côté de la Manche, avec un billet en moins, et un Sir Thomas ne pouvant se rendre plus loin que Philadelphie. Je suis vite allée retrouver ma copine de Luxair, qui, au vu de son erreur m’a regratifiée d’un “Ah?” avant de rectifier le problème d’un coup d’agrapheuse.
Bon, cette fois, c’était parti. Direction le contrôle des bagages à main. Et là, pour la première fois, Annette a fait sonner le détecteur de métal. Apparemment son serre-tête n’avait pas plu à la machine. Elle a beau n’avoir que 5 ans, l’agent de sécurité s’est dirigée vers elle pour l’inspecter de la tête aux pieds. Mais Annette n’avait pas DU TOUT envie que la fée sécurité s’approche d’elle et lui passe un coup de sa baguette même pas magique… J’ai donc demandé à me faire moi-même passer au crible pour lui montrer comme c’était drôle et en ajoutant que ça donnerait quelque chose à raconter à Grandpa et Grandma. A moitié convaincue, Annette s’est laissé faire, et la jeune femme de la sécurité, qui paraissait désolée, a rempli son devoir, pour la forme.
Nous sommes finalement arrivés à la porte d’embarquement, où nous n’avons attendu que quelques minutes avant de monter dans l’avion. Destination Londres-Gatwick, sur British Airways, départ à l’heure, arrivée à l’heure, et 1 h30 pour faire la correspondance. Annette et Sir Thomas en pleine forme et d’excellente humeur. Mon chéri et moi soulagés: 2 possibilités que les choses aillent de travers avaient été évitées, tout allait pour le mieux. On y croyait. (A suivre...)
2 commentaires:
nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn!!!!
j'pourrai JAMAIS attendre!!! ça commençait quand même hyper mal avec la bouchée de Luxair, non?
Oh la la, quel suspense... vais-je avoir le temps de connaitre la suite de l'episode avant de partir en vacances ???
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